(Porte-avions moyen français à propulsion nucléaire Charles de Gaulle)
Berceau de l'ère de la grande navigation, l'Europe occidentale a toujours eu une longue tradition de navigation, et a également longtemps été une importante base de construction navale dans le monde. Mais récemment, le patron du vétéran français du géant de la construction navale Elvi Gillow, lors d'une conférence de presse avant sa retraite, a fait part de sa frustration. Gillow a déclaré que l'industrie de la construction navale en France et même en Europe était en augmentation et que sa compétitivité sur le marché mondial diminuait chaque année. Il s'inquiète de l'avenir de l'industrie européenne de la construction navale.
(Elvi Gillow, PDG, Agence française de construction navale)
Au cours des dix années allant de 2009 à 2018, un total de 80 navires de guerre ont été construits dans 12 usines de construction navale en Europe, mais 49 navires de guerre ont été utilisés pour l'exportation, ce qui représente 61% du total. Bien que l'Europe ait une base solide pour la construction navale et une longue histoire de construction navale, elle est désormais fortement dépendante du marché étranger des navires de guerre militaires. Même si lEurope est désormais dominante sur le marché mondial des ventes militaires à létranger, lindustrie européenne de la construction navale fait face à de plus en plus de concurrents. Ces pays comprennent la Chine, la Russie, la Corée du Sud, le Japon, Singapour et même l'Inde, qui ont tous un impact sur la structure actuelle du marché.
(Produits phares français pour l'exportation: sous-marins de la classe des poissons-scorpions, l'Inde a dépensé un total de 4 milliards de dollars américains pour en acheter 6)
Pour l'industrie européenne de la construction navale: un ensemble de systèmes "R & D-buy-manufacture" devient de plus en plus difficile à entretenir. S'il n'est pas résolu, il fera progressivement rétrécir l'industrie européenne de la construction navale et profiter du ciel.
Après la désintégration de l'Union soviétique, la pression militaire européenne a été considérablement réduite et la taille de la marine européenne n'était plus aussi importante qu'auparavant. La marine n'avait pas besoin de construire plus de navires de guerre, bien que Gillow ait également prétendu maintenir le statut de la deuxième puissance navale de la France. Mais en fait, selon un média français: "Les Chinois ont mis près de quatre ou cinq ans à construire la quasi-totalité de la marine française".
(Marine française)
Sur le marché des ventes militaires, bien que les navires de guerre européens aient encore des avantages technologiques, les prix élevés sont prohibitifs. Prenant l'exemple des frégates, une frégate 054A de 4000 tonnes en Chine ne coûte que 1,5 milliard de yuans. Les frégates françaises de classe Horizon avec un tonnage et des fonctions similaires en Europe et les frégates de classe Nansen en Norvège coûtent respectivement 6,4 milliards de yuans et 4 milliards de yuans. Un petit pays moyen ne peut pas se permettre un navire de guerre aussi cher, et un propriétaire riche mais non qualifié comme l'Inde l'achèterait. Mais maintenant, l'industrie de la construction navale en Inde se développe également. Bien que la vitesse soit lente, elle pourrait également former une échelle à l'avenir.
(L'Agence française de construction navale a été créée en 2003. Le groupe est une société anonyme détenue à 100% par le gouvernement français (62%))
Pour une telle situation, Gillow a indiqué une issue pour l'Europe, c'est-à-dire l'unité. Dès 2005, l'Agence française de la construction navale (DCN) a continué d'intégrer les grandes et petites entreprises de construction navale et d'industrie militaire en France et est actuellement la plus grande entreprise de recherche, développement et production de navires militaires en Europe occidentale. Il ne suffit pas d'intégrer la puissance d'un pays. Gillow propose d'intégrer les ressources de l'industrie de la construction navale à travers l'Europe et de créer une entreprise géante similaire à Airbus pour faire face à la concurrence de plus en plus féroce sur le marché international. Le programme est actuellement soutenu par l'Espagne, l'Italie, la Grèce et d'autres pays.
(Frégate Horizon française, déplacement standard 5600 tonnes)
Mais bien qu'il semble que cela soit en effet propice au développement futur de l'ensemble de l'industrie européenne de la construction navale, mais tous les pays d'Europe occidentale ont leur propre petit et neuf. Si le plan est adopté, la France deviendra sans aucun doute le cur de l'industrie européenne de la construction navale à l'avenir, et elle pourra également en tirer le meilleur parti. De l'autre côté, les pays les plus développés de la construction navale tels que la Grande-Bretagne et les Pays-Bas dans le nord ont exprimé leur attitude attentiste, tandis que l'Allemagne voisine n'a pas exprimé de soutien clair. L'intégration de l'industrie européenne de la construction navale est peut-être la tendance générale, mais qui prendra les devants et comment faire les étapes spécifiques, il y aura de grandes variables à l'avenir.